Dossier Kennedy: JFK, le président à la libido effrénée

Le président John F. Kennedy est tombé sous les balles d’un assassin à Dallas en novembre 1963. Il incarne toujours, pour ses nombreux admirateurs, la probité, l’idéalisme et les valeurs morales qui allaient mener l’Amérique vers une «Nouvelle Frontière. Pour notre chroniqueur Normand Lester, qui a été pendant 4 ans correspondant à la Maison-Blanche, tout cela n’est que mensonge et hypocrisie.


Voici le «Dossier Kennedy» qu’il a rassemblé.
1. JFK, le président à la libido effrénée (6 juillet)
2. Marilyn Monroe et John Kennedy: les coïts de deux mythes (13 juillet)
3. La Maison-Blanche de Kennedy était une véritable maison close (20 juillet)
4. Jackie Kennedy: bafouée et humiliée, elle soutient quand même son homme (27 juillet)

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«Power is the ultimate aphrodisiac», dira un jour Henry Kissinger. Non seulement Kennedy devient, en accédant à la Maison-Blanche, l’homme le plus puissant du monde, mais il est aussi riche, charismatique, séduisant et charmeur. Peu de femmes résistent à une telle combinaison gagnante.

À 17 ans, John Kennedy contracte sa première MTS dans un bordel de Harlem où il s’est aventuré avec un copain de classe. Durant toute sa vie, sa consommation régulière de prostituées lui cause constamment de nouvelles infections, qu’il transmet souvent à ses partenaires sexuelles. Il a la réputation d’être un amant décevant.

À cause des maux de dos qui l’affligent, sa façon favorite de faire l’amour est étendu sur le dos, sa partenaire empalée sur son sexe. L’une de ses conquêtes assure qu’il n’est pas extraordinaire au lit, mais qu’il compense par son charme et son humour. Il prend du plaisir mais en donne rarement. Les femmes ne sont là que pour le satisfaire. Kennedy, qui adore baiser avec plusieurs femmes à la fois, considère ne pas avoir possédé une femme tant qu’il ne l’a pas pénétrée des trois façons: vaginale, orale et anale.

Quelques mois avant l’élection présidentielle de 1960, le sénateur Kennedy, membre du conseil de l’Université Harvard, séduit une étudiante de 19 ans de l’institution. Quand il veut se la faire après des réunions du conseil de l’Université, il envoie son chauffeur en limousine la chercher à son dortoir. Après son élection, il la fait nommer assistante spéciale de son conseiller à la sécurité nationale, McGeorge Bundy. Des décennies plus tard, elle confie comment, étudiante en histoire des États-Unis, elle était impressionnée de se faire baiser par un président dans la chambre d’Abraham Lincoln, qui servait de salle de jeux sexuels à Kennedy.

Moins de deux heures avant le célèbre débat télévisé qui l’oppose à Nixon lors des présidentielles de 1960, Kennedy saute une prostituée. Comme le débat se révèle un franc succès pour lui, il exige, de ses organisateurs, les services de prostituées avant tous ses autres débats télévisés. Kennedy affirme qu’il ne peut relaxer s’il n’a pas de relations sexuelles quotidiennes. Avec des femmes différentes, si possible. Durant ses déplacements à travers les États-Unis, les politiciens locaux et les permanents du Parti démocrate lui en fournissent: des call-girls ou des volontaires sans but lucratif qui veulent connaître le frisson de se faire monter par Kennedy.

Son beau-frère, l’acteur Peter Lawford, se charge d’attirer actrices et starlettes de Hollywood dans le lit de Kennedy lorsqu’il passe à Los Angeles. Joan Crawford, Marlene Dietrich, Audrey Hepburn, Zsa Zsa Gabor, Jayne Mansfield et Angie Dickinson relèvent leurs jambes pour recevoir l’hommage tumescent de JFK. On dit que Sophia Loren est une des rares à dire non merci.

Les effeuilleuses les plus connues de l’époque, Tempest Storm et Blaze Starr, vont connaître l’impétuosité du désir kennedyien. Starr raconte dans ses mémoires s’être fait saillir à quatre pattes par Kennedy en 1960 dans une penderie, pendant que son amant, le gouverneur Earl Long de la Louisiane, accueillait des invités dans la pièce voisine. «Aucune femme n’était hors limite pour Jack, affirme son ami le sénateur George Smathers, pas votre épouse, pas votre sœur, pas même votre mère.» On dit qu’il a même séduit sa belle-sœur, la princesse Lee Radziwill, pendant que sa femme Jacqueline accouchait de sa fille Caroline à l’hôpital.

Kennedy est accro aux amphétamines. Il consomme aussi des drogues antidouleur, des somnifères et des calmants. La peintre Mary Pinchot Meyer affirme avoir fumé de la marijuana avec lui à la Maison-Blanche avant de faire l’amour.