Dossier Kennedy: la Maison-Blanche de Kennedy était une véritable maison close

Le président John F. Kennedy est tombé sous les balles d’un assassin à Dallas en novembre 1963. Il incarne toujours, pour ses nombreux admirateurs, la probité, l’idéalisme et les valeurs morales qui allaient mener l’Amérique vers une «Nouvelle Frontière. Pour notre chroniqueur Normand Lester, qui a été pendant 4 ans correspondant à la Maison-Blanche, tout cela n’est que mensonge et hypocrisie.

Voici le «Dossier Kennedy» qu’il a rassemblé.
1. JFK, le président à la libido effrénée (6 juillet)
2. Marilyn Monroe et John Kennedy: les coïts de deux mythes (13 juillet)
3. La Maison-Blanche de Kennedy était une véritable maison close (20 juillet)
4. Jackie Kennedy: bafouée et humiliée, elle soutient quand même son homme (27 juillet)


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Dès que Jackie s’absente de la  Maison-Blanche, son mari la transforme en maison de débauche. Et Jackie n’y est pas souvent. Elle passe une bonne partie de son temps avec ses enfants dans une maison que le couple possède en Virginie. Elle ne revient jamais à la Maison-Blanche sans s’annoncer et quand sa femme reste plus de trois jours à Washington, Kennedy devient migraineux et maussade.

En son absence, le président donne libre cours à ses vices. À l’heure du lunch, Kennedy s’adonne régulièrement à une partie de jambes en l’air dans la piscine de la Maison-Blanche avec deux de ses secrétaires, Priscilla Weir et Jill Cowan, âgées de 21 et de 23 ans. Surnommées «Fiddle» et «Faddle» par le Secret Service, elles n’ont d’autres fonctions que d’être les objets sexuels du président. Kennedy est aussi généreux avec ses frères Bob et Ted, qu’il invite à ses partouzes du midi.

Les séances sexuelles de midi n’assouvissent pas son besoin irrépressible de forniquer. Le soir, il reçoit des putains dans le lit de Lincoln. Le Secret Service est préoccupé par le
va-et-vient de ces inconnues qui ne sont pas fouillées à leur arrivée à la Maison-Blanche. On craint qu’une de ces femmes ne le fasse chanter ou même ne tente de l’assassiner.

Kennedy aime se faire photographier en train de partouzer. Selon un agent du Secret Service qui a vu certaines de ces photos, il est parfaitement reconnaissable, malgré le
petit masque noir qui recouvrait ses yeux, au milieu d’un emmêlement de formes féminines. Seymour Hersh écrit dans son livre The Dark Side of Camelot que l’imposante collection de photos pornographiques de Kennedy et d’autres documents compromettants ont été retirés du coffre-fort de son bureau par son frère Robert le jour même de son assassinat, avant que son successeur, Lyndon Johnson, arrive à la Maison-Blanche.

À l’automne 1963, lors d’une séance de sexe tumultueuse avec plusieurs femmes, Kennedy s’étire ou se déchire un muscle de l’aine. Au corset qu’il porte régulièrement à cause de son dos, s’ajoute un appareil orthopédique qui l’oblige à adopter une position verticale encore plus rigide. Certains pensent que c’est ce qui l’empêche de se pencher, réflexe normal, lorsqu’il est atteint au cou par la première balle tirée par Lee Harvey Oswald. Comme on peut le voir sur le fameux film de son assassinat, Kennedy reste raide et droit, et reçoit la balle fatale à la tête.

Ironie tragique du sort: le président, il faut le rappeler, a lui-même ordonné à la CIA d’assassiner plusieurs dirigeants politiques étrangers. Fidel Castro a survécu au contrat que Kennedy a donné à la mafia pour le tuer. Mais Patrice Lumumba au Congo, Rafael Trujillo en République dominicaine et Ngô Dinh Diêm au Vietnam sont tombés sous les balles de tueurs à sa solde par l’entremise de la CIA.

Peu avant sa mort, Kennedy a entretenu une liaison avec Ellen Rometsch, une espionne est-allemande qui avait été mariée à l’attaché militaire ouest-allemand à Washington, mais qui offrait maintenant ses services comme prostituée de luxe. Averti par le chef du FBI, J. Edgar Hoover, Robert Kennedy la fit expulser vers l’Allemagne et lui offrit beaucoup d’argent pour acheter son silence. Des républicains et des journalistes étaient au courant de l’affaire. Certains pensent que seul l’assassinat de Kennedy a évité que le scandale éclate au grand jour.

L’un des présidents les plus aimés, les plus respectés des États-Unis était en réalité un porc lubrique prêt à sacrifier sa carrière, son honneur, son mariage et la sécurité nationale de son pays pour des séances de jambes en l’air avec n’importe quelle femme passant à sa portée. Kennedy était un politicien corrompu prêt à acheter et à se faire acheter, un chef d’État avec une morale de chef mafieux, capable de commander des assassinats comme d’autres commandent un scotch.