Dossier Kennedy: JFK et Marilyn Monroe, les coïts de deux mythes

Le président John F. Kennedy est tombé sous les balles d’un assassin à Dallas en novembre 1963. Il incarne toujours, pour ses nombreux admirateurs, la probité, l’idéalisme et les valeurs morales qui allaient mener l’Amérique vers une «Nouvelle Frontière. Pour notre chroniqueur Normand Lester, qui a été pendant 4 ans correspondant à la Maison-Blanche, tout cela n’est que mensonge et hypocrisie.

Voici le «Dossier Kennedy» qu’il a rassemblé.
1. JFK, le président à la libido effrénée (6 juillet)
2. Marilyn Monroe et John Kennedy: les coïts de deux mythes (13 juillet)
3. La Maison-Blanche de Kennedy était une véritable maison close (20 juillet)
4. Jackie Kennedy: bafouée et humiliée, elle soutient quand même son homme (27 juillet)


---------------------------------------------------

JFK forme avec Marilyn Monroe le couple d’amants le plus célèbre de l’histoire des États-Unis. Sa liaison avec la plantureuse blonde platine (elle se teint aussi le pubis) commence en 1960. C’est Frank Sinatra, un de ses amants, qui la refile à Kennedy. Tout le monde a vu leur fameuse apparition commune en public en mai 1962 au Madison Square Garden de New York lors du 45e anniversaire de Kennedy.

Dans une robe qu’on lui a probablement cousue sur le dos tellement elle est moulante, Monroe, soûle et hébétée, lui chante en susurrant «Happy Birthday Mister President». Sa femme Jacqueline n’est pas sur place.

Robert Kennedy, le frère du président et son attorney general, baise aussi Marilyn. Il la prend pour la première fois dans une voiture stationnée devant la maison de Lawford. Bobby est amoureux d’elle, mais ce n’est pas réciproque. Elle aime follement John.

Âgée de 36 ans, Monroe a de graves problèmes psychoaffectifs qu’elle soulage avec des barbituriques et de l’alcool. À 30 ans, elle a déjà subi 13 avortements. Engrossée par Kennedy, elle se fait entre autres avorter au Mexique.

Les notes de son psychiatre indiquent qu’elle a de la difficulté à atteindre l’orgasme. Elle confie à une amie que souvent les hommes qu’elle veut séduire sont tellement impressionnés de baiser avec elle qu’une fois au lit, ils sont incapables de bander.

Question de standing, Marilyn veut absolument, elle aussi, se faire sauter à la Maison-Blanche. Compte tenu de sa notoriété, cela est impossible. Kennedy tente de la raisonner. Parce qu’elle est devenue, à l’été de 1962, un risque grave pour lui à cause de son instabilité émotive, on l’avertit que le président ne veut plus la voir.

Marilyn plonge dans une dépression. Elle menace semble-t-il de rendre publique sa liaison avec les deux Kennedy. Sa mort, attribuée à une surdose de somnifères, est considérée comme un suicide. Plusieurs y voient l’œuvre des deux Kennedy.

Tout en baisant avec Marilyn, JFK déverse ses excès de sperme dans Judith Campbell Exner, une magnifique Californienne âgée de 25 ans qu’il a reçue en cadeau de son ami Frank Sinatra. Ultra-macho, le crooner aime offrir certaines de ses conquêtes à ses copains, comme on offre des bons cigares.

Un mois après leur première séance amoureuse, Kennedy demande à Judith d’aller porter une sacoche contenant 250 000 $ au parrain de la mafia de Chicago, Sam Giancana, pour qu’il lui assure sa victoire aux primaires de l’Illinois contre son principal adversaire démocrate, Hubert Humphrey. Giancana, aussi un copain de Sinatra, finit lui aussi par la sauter.

En 1992, Judith Campbell Exner reconnaît à l’émission Larry King Live à CNN qu’elle a servi à plusieurs reprises d’intermédiaire entre ses deux amants. Quand Kennedy décide de recruter Giancana et la mafia pour faire assassiner Fidel Castro, c’est elle qui apporte au mafieu l’argent du contrat de meurtre.

Kennedy et Giancana se retrouvent à plusieurs reprises chez elle. Le président des États-Unis rencontre secrètement le parrain de la mafia de Chicago chez leur maîtresse commune: le renseignement explosif va parvenir à la société General Dynamics, sans doute vendu par un agent corrompu du FBI. L’avionneur fait chanter Kennedy et obtient un important contrat aéronautique.

Son F-111 se révèle un appareil si médiocre que le Pentagone réduit considérablement sa commande après la mort du président. La compagnie réalise avec l’avion des profits de 300 millions de dollars. C’est très payant de tenir un président par les couilles. Judith Campbell Exner affirme aussi avoir, à trois reprises, apporté à Kennedy de l’argent provenant d’autres entreprises californiennes voulant obtenir des contrats du gouvernement américain... mais qui ne pouvaient pas le faire chanter comme la General Dynamics.

Kennedy l’invite une vingtaine de fois à coucher à la Maison-Blanche. Un soir, il l’emmène dans une chambre où se trouve déjà une jolie brune élancée. Campbell Exner refuse la séance à trois. Le président, habitué que les femmes se soumettent à tous ses désirs, n’apprécie pas. Il espace leurs rencontres avant de rompre définitivement à l’automne de 1962. Lorsqu’elle lui dit qu’elle est enceinte de lui à la suite de leur dernier coït, le bon catholique Kennedy lui dit de contacter Giancana pour se faire avorter.