La Terre a échappé à une tempête solaire majeure

Jeudi 17 février, les passionnés de l'espace n'ont pas pu passer à côté de l'information: une éruption solaire géante survenue deux jours plus tôt a déclenché une tempête solaire qui allait atteindre la Terre dans la nuit et possiblement semer le chaos sur les communications radios et satellites.

«La tempête solaire la plus violente de ces quatre dernières années doit frapper la Terre ce jeudi soir et vendredi», écrivait alors le site 20 Minutes. Un tel phénomène peut interférer avec des technologies telles que «les réseaux électriques, les systèmes de communication et les satellites», prévenait la BBC.

Mais il semblerait que la Terre a évité le chaos géomagnétique annoncé. Les trois éruptions solaires consécutives qui avaient eu lieu en début de semaine, dont l'une était la plus importante observée depuis quatre ans, ont bien envoyé un nuage de particules solaires en direction de la Terre. Le nuage a bien atteint la Terre dans la nuit de jeudi à vendredi.

Selon l'Observatoire royal de Belgique, le nuage de plasma a frappé le champ magnétique terrestre à 1h40 du matin environ dans la nuit du jeudi 17 au vendredi18 février, rapporte RTL Belgique. Mais l'impact n'a pas été aussi fort qu'attendu vu l'intensité d'origine du nuage. L'astrophysicien Christophe Marqué explique:

«Quand le nuage arrive dans l'environnement de la Terre, cela provoque des perturbations. C'est ce qu'on appelle un orage géomagnétique. Or, vu l'intensité relativement faible de ce nuage, les conditions ne sont pas réunies pour qu'il y ait un orage. Si on observe des perturbations au niveau des télécoms, elles seront de faible intensité. De plus, elles devraient durer quelques heures (deux jours tout au plus).»

Selon l'AFP, le nuage «s'est réfléchi sur le pôle nord de la Terre» où il a provoqué des aurores boréales de faible intensité et brouillé quelques signaux radio sans faire plus de dégâts que cela.

En 1989, une éruption solaire avait provoqué une coupure de courant dans plusieurs villes ... Lire la suite sur Slate.fr