Un avocat qui a abandonné sa Ferrari pendant les orages à Toronto préfère en rire

Un avocat de l’Ontario qui a abandonné sa Ferrari d’une valeur de 200 000 $ pendant la tempête destructrice qui s’est abattue récemment sur Toronto a captivé le cœur et l’esprit de toutes les personnes qui cherchaient quelque chose de positif dans cette tragédie.

Alors que la ville lutte pour garder le contrôle, on prévoit déjà d’autres intempéries qui pourraient entraîner d’autres problèmes. Peut-être qu’une voiture abandonnée peut nous aider à faire le point sur ce qui est réellement important.

Il existe de nombreuses images mémorables de la tempête récente: les trains de banlieue débordants, les stations de métro inondées et les conducteurs pris au piège sur des autoroutes ressemblant à des rivières.

Parmi ces images, on retrouve celles d’une magnifique Ferrari California, une vision de rêve, abandonnée au milieu d’une route, scintillant sous les lumières d’un viaduc.

Il n’y a aucune autre voiture à l’horizon, le propriétaire de la Ferrari n’est plus là et la voiture est engloutie lentement par les eaux d’inondation. Les utilisateurs de Twitter n’en revenaient pas. Comment une personne peut-elle abandonner une voiture de 200 000 $, se demandaient-ils.

Le propriétaire de la voiture a répondu - et c’est une bonne réponse - que c’était une question de priorités.
Howard A. Levitt, un avocat spécialisé dans le droit du travail, a raconté au Toronto Star qu’il était en route pour Ottawa, où il devait représenter un client, lorsque la voiture s’est enlisée dans une mare d’eau qui sortait comme un geyser d’une bouche d’égout.

Ne pouvant pas extirper sa voiture de cette mare et les remorqueuses manquant à l’appel, il a décidé d’abandonner la voiture. Lorsque M. Levitt a quitté les lieux, sa voiture se remplissait tranquillement d’eau et les policiers étaient en train de fermer la route. Il s’est précipité à l’aéroport Pearson et est parvenu à s’envoler en direction d’Ottawa, où il a obtenu gain de cause pour son client le matin suivant.

En ce qui concerne le sort de sa voiture, M. Levitt répète que c’était une question de priorités.

«Je ne veux pas donner l’impression que j’ai une attitude cavalière, mais en fin de compte, j’essaie de voir l’humour dans cette situation et de ne pas trop m’en faire avec les petites choses. Ce sont vraiment de petites choses, a-t-il dit au Toronto Star. Personne n’est malade ni en train de mourir. La voiture va être réparée et j’ai une assurance pour ça. Je me suis rendu à la cour et j’ai gagné au nom de mon client.»

Il serait inapproprié et exagéré d’appeler M. Levitt un héros. Les membres des équipes d’urgence qui ont évacué un train de banlieue bloqué par les eaux méritent davantage ce type d’éloges.

Mais il faut reconnaître que M. Levitt souligne bien ce qui est le plus important dans la vie. Ou plus précisément ce qui ne l’est pas.

Une voiture n’est qu’une voiture. Même une sublime Ferrari California 2010 n’est qu’une voiture. Une voiture peut être remplacée.

C’est une bonne leçon pour nous tous.

Source: Daily Brew