Pourquoi Claude Dubois s’en est tiré

Pourquoi Claude Dubois s’en est tiré

Pour avoir conduit avec les facultés affaiblies en juillet dernier, à Québec, le chanteur Claude Dubois devra payer une amende de 3000 $ et verra son permis suspendu pendant un an.

La couronne et la défense avaient pourtant fait une suggestion commune de 90 jours de prison, assortie d'une suspension de permis de trois ans, mais le juge Gilles Garneau a décidé de ne pas en tenir compte. C’est pourtant la troisième fois que Claude Dubois se fait épingler pour des histoires d’alcool au volant.

En effet, le chanteur avait déjà été condamné en 1984 et en 1994 pour conduite en état d'ébriété. Or, pour le juge et en lumière de la jurisprudence, ces antécédents remontent à trop loin pour en tenir compte.

Claude Dubois n’est donc pas légalement considéré comme un récidiviste. De toute façon, le juge a la discrétion de refuser une entente commune. Il a tout de même sévèrement sermonné l’accusé, lui prédisant qu’il finirait par perdre ses enfants s’il continue dans cette voie.

La Couronne a 30 jours pour décider si elle portera la cause en appel.

Un véritable tollé

Évidemment, cette sentence en a fait réagir plus d’un, à commencer par l’organisme Mères contre l’alcool au volant (MADD), qui se demande si la célébrité de l’accusé n’aurait pas été un facteur dans la prise de décision. Plusieurs rappellent également que le chanteur a par le passé tenu des propos banalisant son crime.

Sur les réseaux sociaux, les réactions ne se sont pas fait attendre non plus.