L’assaillante de la Maison-Blanche souffrait de troubles mentaux

La femme de 34 ans qui a foncé hier sur des barrières de la Maison-Blanche, avant de se faire abattre par les forces policières, avait des antécédents de troubles mentaux. Et elle ne s’était vraisemblablement jamais remise d’une dépression post-partum.

C’est ce qu’a confié hier la mère de Miriam Carey, Idella, à des reporters de NBC Connecticut. La fillette de 14 mois de l’assaillante, Erica, était d’ailleurs à bord du véhicule. Elle a été retrouvée saine et sauve, malgré que la police ait tiré une quinzaine de projectiles sur la voiture de sa mère.

Les médias tentent aujourd’hui de recoller les morceaux du puzzle et de comprendre comment cette mère de famille, hygiéniste dentaire domiciliée à Stamford, en banlieue du Connecticut, a pu conduire près de 400 kilomètres jusqu’à Washington, convaincue, selon ses proches, que le président Barack Obama la «traquait».

Des voisins de la jeune femme ont aussi confié être certains qu’elle souffrait de problèmes de santé mentale. Le FBI a d’ailleurs évacué l’immeuble où elle vivait et s’affaire toujours à fouiller son appartement.

Mais d’autres voisins, rapporte le New York Daily, disent qu’elle était «toujours de bonne humeur» et sont tombés des nues lorsqu’ils ont appris que la souriante Miriam Carey était la femme qui avait mis en émoi tout le quartier du Capitole hier après-midi, forçant sa fermeture.

Son ex-employeur, le dentiste Barry Weiss, a dit à NBC Connecticut qu’il l’avait renvoyé, en août 2012, après que des clients se soient plaints qu’elle était trop «brutale».

La femme de 34 ans a grandi dans le quartier de Brooklyn, à New York. La voisine d’une de ses sœurs, Amy Carey, a confié au MailOnline que les deux femmes ne s’entendaient pas.

Malgré que la cible de l’attaque soit la Maison-Blanche, le chef de la police du Capitole, Kim Dine, a déclaré «qu’il semble que ça soit un incident isolé, sans lien avec le terrorisme».