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Sur le radarLes hommes deviennent grincheux à quel âge?
Les hommes deviennent grincheux vers l’âge de 70 ans, selon un rapport récent.
À partir de 50 ans, les hommes rencontrent moins d’obstacles et d’inquiétudes et sont mieux équipés face à l’adversité. Mais vers 70 ans, la perception du bonheur commence à décliner.
Les chercheurs d’une étude, publiée en mars 2014 dans Psychology and Aging, ont évalué 1315 hommes entre 53 et 85 ans (la plupart étant des vétérans militaires ayant participé à un sondage de 15 ans). Du total, 80% ont déclaré qu’à 50 ans, la vie était plus facile et environ 20% disaient être plus heureux après la retraite.
Toutefois, dans les deux groupes, ces bons sentiments déclinaient à partir de 70 ans, notamment en raison de problèmes de santé, de pertes cognitives et du deuil d’êtres chers.
«Nous savons que le type de soins de santé le plus difficile est pour les patients atteints d’Alzheimer, qui subissent souvent des changements de personnalité comme l’irritabilité ou l’hostilité, c’est-à-dire l’attitude grincheuse, ce qui les rend plus difficiles à gérer», fait remarquer Carolyn Aldwyn, professeure de gérontologie à l’Université d’État de l’Oregon et auteure principale de l’étude.
Par ailleurs, ronchonner «pourrait augmenter le niveau de stress des autres, indique Mme Aldwyn. Mais pour ce qui est de notre étude, je ne suis pas certain qu’il y ait une corrélation directe entre les évaluations de stress et le bougonnement, même s’il est vrai que le stress rend souvent les gens irritables.»
Être soupe au lait a ses bons côtés
Bien sûr, être irascible n’est pas toujours mauvais. «Au moins une étude a trouvé que les hommes âgés dans les centres d’hébergement qui étaient grincheux vivaient un peu plus longtemps, selon Carolyn Aldwyn. L’idée est que ces individus pourraient exprimer leur insatisfaction par rapport à leur situation actuelle et peut-être obtenir plus d’attention et donc un meilleur service que les individus qui souffrent en silence.»
Toutefois, ajoute-t-elle, «d’autres recherches montrent que les patients très irritables, hostiles ou violents pourraient se débrouillent très mal, alors il y probablement des limites étroites dans lesquelles ronchonner est utile».
Source: NPR
