Grabuge à l’hôtel de ville: faut-il congédier?

Grabuge à l’hôtel de ville: faut-il congédier?

Le 18 août dernier, les élus de Montréal ont assisté, impuissants, à une manifestation qui a mal tourné à l’hôtel de ville. Présents pour dénoncer le projet de loi 3 sur les régimes de retraite, les manifestants ont envahi la salle du conseil municipal et ont inondé l’endroit de papiers.

Certains élus affirment avoir été bousculés, voire carrément menacés. «Le conseiller Marc-André Gadoury de Projet Montréal a notamment dit avoir reçu un coup d'un manifestant dans la salle du conseil», écrivait Radio-Canada.

Le président du syndicat des cols bleus, Michel Parent, et la Coalition syndicale pour la libre négociation ont aussitôt déploré les gestes posés. Pour leur part, les policiers ont fait plusieurs mécontents alors que leur intervention s’est avérée plutôt modeste, voire inexistante pour certains.

On pouvait lire mardi matin qu’Anie Samson, v-p du comité exécutif à la Ville, confirmait qu’il y aurait «des conséquences graves pour certains employés municipaux qui perdront leur emploi».

Nous vous posons donc la question:

D’APRÈS-VOUS, LES EMPLOYÉS QUI ONT FAIT DU GRABUGE À L’HÔTEL DE VILLE DE MONTRÉAL DEVRAIENT-ILS ÊTRE CONGÉDIÉS?
Nous publierons un condensé des meilleures réponses sous peu.

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La question de la semaine dernière

Nous vous avons demandé le 22 août dernier si le réseau social Twitter avait eu raison de désactiver les comptes des internautes qui publiaient des photos de la décapitation du journaliste américain James Foley. Vous avez été nombreux à nous écrire.

Quelques réponses:

«C'est ridicule juste de poser la question! Offrir de la visibilité à des sadiques ne fait que les encourager dans leur délire! Je me mets à la place de la famille de ce pauvre homme! Pas drôle!» (Monia)

«Oui, ces images ne sont pas dures comme vous dites, mais vous faites de la propagande pour ces groupes armés et c'est ce qu'ils recherchent: faire peur... Ceci n'est pas de l'information.» (Annie)

«Il faut montrer le monde comme il est. Ceux qui n'aiment pas ça n'ont qu'à ne pas regarder.» (Péquistaniais)

«Ça va enlever l'un des outils préférés du terrorisme islamique: le terrorisme par l'image. Il faut bien comprendre que les islamistes utilisent nos droits et libertés pour tenter d'influencer le monde civilisé. À chaque fois que l'un de nous clique sur l'une de leurs images ou la partage, c'est une incitation pour eux de continuer.» (Émile G.)

«Non, je ne pense pas qu’il faut censurer les images dures car elles documentent une réalité qui dépasse l'imagination. De toute façon, celui qui recherche ce genre d’images ne sera jamais importuné par la censure des médias... il va les trouver ailleurs. Pour les autres, la diffusion de telles images peut provoquer plusieurs réactions. Personnellement, en regardant ces images, je ne suis ni choqué, ni horrifié... Je suis révolté par l’existence d’une chose qui ne doit pas d’exister!» (Minoltista)