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Les mystérieuses «araignées» de la planète Mars

Il est presque certain qu'on a découvert l'existence d'une forme de vie sur Mars et pourtant les grands médias ignorent l'information depuis des années. Peut-être parce que la NASA n'y croit pas.

Voici comment la découverte s'est faite. Au début des années 2000, l'analyse de certaines photographies prises de la zone polaire sud de Mars a révélé des phénomènes mystérieux durant le printemps et l'été martien. On distinguait clairement que des millions de ramifications apparaissaient et se développaient en arborescence avant de noircir et disparaître avec la venue de l'hiver martien.

Ce qui a d'abord surpris les scientifiques est que ces « araignées » semblaient développer leurs embranchements selon la « progression de Fibonacci »

Sur Terre, elle s'applique presque essentiellement au vivant, des racines des arbres aux systèmes sanguins des animaux en passant par la géométrie des fleurs et des insectes.

La Nasa refuse absolument d'envisager qu'il puisse s'agir d'organismes vivants. L'Agence spatiale européenne (ESA) n'a pas encore formulé de théorie pour expliquer les « araignées » et les taches noires, mais elle convient qu'aucune des explications « purement physiques », c'est-à-dire non biologiques, avancées jusqu'ici n'est acceptable. Les photos prises de satellites d'observation semblent montrer qu'elles défient les lois de la gravité en remontant des pentes et des collines, contrairement à un liquide comme de l'eau, par exemple.

Les indices de la présence de vie sur Mars s'accumulent depuis des années. On a établi qu'il y a de l'eau à certaines périodes de l'année martienne à la surface de la planète. Depuis 2003 on sait aussi qu'il y a des traces de méthane dans l'atmosphère martienne à un niveau constant. Cela indique qu'il existe des sources actives qui le produisent puisque le méthane est un gaz instable. Les scientifiques ont estimé que pour maintenir le même niveau, il fallait que 270 tonnes de méthane soient générées chaque année. Or, les impacts d'astéroïdes et les sources de méthane géologiques sont insuffisants pour produire ces quantités.

En février 2005, un satellite de l'Agence spatiale européenne a détecté des traces de formaldéhyde sur Mars. C'est un composé organique qui, sur Terre, est notamment généré par le métabolisme des organismes vivants.

Une équipe de scientifiques hongrois et espagnols pense que les taches sombres et les « araignées » pourraient être de gigantesques colonies de micro-organismes provenant de la photosynthèse.
Ces colonies hivernent sous la calotte glaciaire sud de Mars (surtout constituée de CO2) et seraient réactivées dès le début du printemps martien quand la lumière pénètre la glace et déclenchent la photosynthèse des organismes végétaux.

Les « araignées » seraient les ramifications et les embranchements que ces organismes développent en se multipliant. Des poches d'eau qui se seraient normalement évaporées instantanément dans l'atmosphère ténue de Mars sont retenues autour d'eux dans la glace. Quand la couche de glace s'amincit, les microorganismes passent au gris. En fin de saison, l'eau s'étant évaporée, ils se dessèchent et deviennent noirs entourés d'une auréole grise.

Le fait que les « araignées » et les taches sombres n'apparaissent que dans des secteurs spécifiques proches du pôle Sud de la planète est une autre indication du caractère singulier du phénomène. S'il ne s'agissait que d'un processus purement physique, on devrait le retrouver ailleurs, notamment dans la région polaire nord.

Je ne m'explique pas le peu d'empressement de la NASA et de l'ESA d'envoyer sur place une sonde pour trouver la solution au mystère en confirmant et en infirmant les hypothèses évoquées ici. Les investissements nécessaires pour y arriver sont négligeables et il s'agit d'une des plus grandes énigmes scientifiques de notre époque. Il va probablement falloir que les Chinois s'y mettent.