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Les confidences de Jackie Kennedy: ce qu’elle ne dit pas sur Martin Luther King

Pour quelques millions de dollars, Caroline Kennedy a décidé de trahir sa mère et de rendre publics des enregistrements qu'elle voulait garder secrets pendant 50 ans après sa mort. Tout le monde, sauf son mari bien-aimé Jack, en prend pour son rhume dans ses confidences. C'est le cas du leader noir Martin Luther King qu'elle qualifie de faux jeton.


Martin Luther King, apôtre de la non-violence, a rendu possibles les avancées extraordinaires des droits civiques des Afro-américains. Son assassinat à Memphis en 1968 provoque des émeutes dans plus de cent villes américaines et crée un tel climat de panique chez les blancs que Washington s'empresse de proclamer un jour férié en son honneur, le « Martin Luther King Day».

Comme le président John Kennedy, l'autre grande figure mythique de l'Amérique des années soixante, Martin Luther King, un pasteur Baptiste, était un prédateur sexuel compulsif aux mœurs scabreuses. Le côté sombre du personnage est un sujet tabou aux États-Unis.

King, qui suit les traces de son père, également Pasteur baptiste, est un personnage ignoble. Son premier discours à l'Église Batiste Ebenezer en 1947 est le plagiat intégral d'un discours d'un autre pasteur noir, Harry Emerson Fosdick. Le Wall Street Journal découvrira plus tard que King a aussi plagié au moins 50 phrases complètes dans sa thèse de doctorat en théologie à l'Université de Boston. La commission constituée pour enquêter là-dessus conclut qu'il a plagié 45 % de la première partie de sa thèse et 21 % de la seconde. Même si le plagiat est flagrant, l'université ne lui enlève pas sont titre de docteur. On craint la réaction des Afro-américains. Un groupe d'universitaires, chargé par sa famille de réunir ses œuvres pour publication découvre que son fameux discours « I have a dream » est en partie plagié d'un discours prononcé 11 ans plus tôt par le pasteur noir Archibald Carey.

Mais surtout le pasteur King est un obsédé sexuel avec un besoin insatiable de copulation. Les informations sur les mœurs dissolues de King ne viennent pas de ses ennemis racistes, mais de proches collaborateurs, d'universitaires et de journalistes noirs troublés par son hypocrisie sans borne.

Dans sa biographie de 1989 And the Walls Came Tumbling Down, le compagnon de lutte, confident et meilleur ami de King, le pasteur Ralph Abernathy qui était avec lui la nuit où il a été assassiné raconte ses dernières heures. Après avoir prononcé un discours en fin d'après-midi, King accompagne une femme chez elle où il reste jusqu'à une heure du matin. En rentrant au motel où il loge, il ramasse une prostituée. Comme elle ne veut pas baiser avec lui dans la chambre qu'il partage avec Abernathy, il loue une seconde chambre où il l'amène. Une troisième femme, à qui il avait donné rendez-vous, se présente entre-temps à la chambre où dort Abernarthy. Lorsqu'il y revient, après avoir baisé la pute, une violente dispute éclate avec la femme qui l'attend. Il la frappe si fort au visage qu'elle est projetée de l'autre côté du lit, rapporte Abernathy. Ces révélations ont soulevé la colère et l'indignation de la communauté noire américaine qui a ostracisé le pauvre Abernathy jusqu'à sa mort.

Abernathy avait averti King qu'il était imprudent d'avoir une vie sexuelle aussi dévergondée alors que le FBI l'avait dans sa mire. Le 6 janvier 1964, Martin Luther est installé à l'hôtel Willard de Washington. Sa suite est «sonorisée» par le FBI. Les magnétophones de la police fédérale américaine vont enregistrer l'intégralité de l'orgie de plus de 12 heures qu'il préside. Dans son livre, Abernathy révèle que le FBI a non seulement enregistré l'orgie du Willard, mais l'a également filmé.

L'historien des droits civiques Taylor Branch qui a eu accès au matériel du FBI, rapporte dans son Pillar of Fire: America in the King Years que King, tout à coup durant l'orgie, lance le blasphème « I'm fucking for God!» alors qu'il monte une prostituée blanche.

Comme les autres femmes trahies et humiliées de la politique américaine, Jackie Kennedy et Hillary Clinton, Coretta King accepta son sort avec résignation et protégea toujours la mémoire de son mari. Le 31 janvier 1977, elle obtint une ordonnance judiciaire plaçant sous scellé 845 pages de documents du FBI concernant son mari jusqu'en 2027 parce que ces documents pourraient détruire sa réputation.

La vérité est souvent cruelle. Lorsqu'elle contredit la légende entourant un héros national, les peuples aiment beaucoup mieux s'en tenir à la légende.

On accepte mal que nos héros soient des salauds sur le plan personnel.