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Dossier Hitler: Pourquoi a-t-il tué l'amour de sa vie?

Cent vingt mille livres ont été écrits sur Hitler et le nazisme. Plus que sur Napoléon. Et on continue de découvrir des choses sur l’homme le plus monstrueux du XXe siècle. Les recherches les plus récentes indiquent qu’Hitler était probablement un ex-prostitué sadomasochiste coprophile et bisexuel, assassin de sa nièce... qui était aussi sa maîtresse.

Normand Lester fait le point sur la vie secrète du Führer.

1. Pourquoi Hitler a tué l’amour de sa vie (3 août)
2. Hitler, ses femmes et ses fouets (10 août)
3. Eva Braun : avec son Hitler jusqu’en enfer
(17 août)
4. Le parti nazi: à l’origine un club gay dominé par un ex-prostitué nommé Adolf (24 août)


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Pourquoi Hitler a-t-il tué l'amour de sa vie?

Par un bel après-midi du printemps de 1930, Hitler, âgé de 41 ans, portait son uniforme favori, chemise kaki et un pantalon d’équitation noir, quand sa nièce Angelika «Geli» Raubal rentra à son appartement de Munich. La petite blonde de 21 ans lui prépara à souper. La mère de Geli était sa demi-soeur. Hitler avait une liaison avec Geli depuis 1928.

Il s’approcha d’elle, la prit par la taille et lui demanda en souriant de lui faire quelque chose. «Oh! Mon oncle Alfy, lui répondit-elle, c’est dégoûtant, ce que vous me demandez de faire!» Mais, devant son insistance, elle céda au chef nazi. Il enleva son uniforme qu’il plia soigneusement et s’étendit nu sur le sol. Geli s’accroupit sur lui et urina sur sa poitrine. Il lui demanda ensuite de s’accroupir au-dessus de sa face…

Les premiers renseignements sur les perversions sexuelles de Hitler furent recueillis durant la guerre auprès d’Otto Strasser, un intime de Hitler qui s’était réfugié au Canada après que son frère Gregor eut été assassiné sur ordre du Führer. Les deux frères appartenaient à l’aile gauche du Parti national-socialiste des travailleurs allemands, le parti nazi.

Dans un interrogatoire du 13 mai 1943, Strasser rapporta aux services secrets alliés ce que Geli lui avait dit de son oncle Adolf. Il aimait examiner l’anus de sa nièce en se masturbant et, lorsqu’il approchait de l’orgasme, il lui demandait qu’elle se relâche sur son visage.

L’information contenue dans un rapport d’époque de l’Office of Strategic Services (OSS), l’ancêtre de la CIA, écrit par le Dr Walter Langer et d’autres psychiatres, ne fut rendue publique qu’en 1971 et éventuellement publiée dans un livre intitulé The Mind of Adolf Hitler.

Un des gardes du corps de Hitler, Wilhelm Stocker, cité dans le livre de Glenn Infield Eva and Adolf, confirma les propos de Strasser: «Geli m’a admis que Hitler lui faisait poser des actes qui la rendaient malade, mais, lorsque je lui ai demandé pourquoi elle ne refusait pas de les faire, elle a haussé les épaules et a dit qu’elle ne voulait pas le perdre pour une autre femme qui ferait ce qu’il lui demanderait.»

Geli ne vécut pas assez longtemps pour confier ses histoires de sexe bizarre avec Hitler à beaucoup de monde. En septembre 1931, elle fut retrouvée morte dans l’appartement de Hitler, le coeur transpercé d’une balle et le pistolet de son oncle et amant à la main. Sa mort fut attribuée à un suicide, mais plusieurs indications suggèrent qu’elle fut assassinée par ou sur ordre de Hitler dans une crise de jalousie.

Elle le trompait, semble-t-il, avec son chauffeur et garde du corps Emil Maurice. Après la mort de Geli, Hitler parla de se suicider. Il jeûna pendant plusieurs jours. Et, la première fois qu’il prit de la nourriture, il refusa de manger du jambon, affirmant que cela le dégoûtait parce que ça lui rappelait la chair humaine. On dit que c’est à partir de là qu’il devint végétarien. Hitler confia par la suite à plusieurs reprises que Geli était la seule femme qu’il ait jamais aimée.

Le certificat d’inhumation de Geli Raubal au cimetière central de Vienne, vendu il y a quelques années sur Internet, porte une annotation manuscrite d’un prêtre et ami de Hitler, qui affirme qu’elle ne s’est pas suicidée mais qu’elle a été assassinée. Les deux autopsies pratiquées sur le corps ne concordaient même pas en ce qui concerne le calibre du pistolet qui a provoqué la mort.

Le père Bernhard Stempfle, qui aida Hitler à préparer Mein Kampf pour publication, récupéra après la mort de Geli une lettre que Hitler lui rédigea en 1929 dans laquelle il évoque son affection pour les «golden showers». Le bon prêtre nazi remit consciencieusement la lettre au chef nazi. Ce fut une erreur mortelle. Lors de la célèbre «Nuit des longs couteaux» de juin 1934, le corps du père Stempfle fut retrouvé transpercé de trois balles.

L’histoire du père Stempfle est racontée dans The Psychopathic God: Adolf Hitler de Robert Waite, qui évoque aussi les tendances sadomaso de l’homme à la petite moustache en brosse à dents et à la mèche en aile de corbeau.